La déperdition thermique est la perte de chaleur relevée au sein d’un habitat ; il s’agit de la première cause de l’augmentation des factures de chauffage en hiver, et accessoirement, de celle de l’émission des gaz à effet de serre. Ce sont les logements mal isolés et mal étanchéifiés qui souffrent de cette déperdition thermique. Comment la mesurer et quelles sont les actions à mettre en place pour y remédier ?
Le diagnostic thermique et le DPE
Ce phénomène de perte de chaleur peut provenir de différentes sources : par les murs, les planchers bas, la toiture ou encore par les vitrages. Il est alors important de dépister ces ponts thermiques qui représentent des points faibles à traiter. Pour mesurer cette déperdition de chaleur, l’utilisation d’une caméra thermique peut être sollicitée. Toujours est-il que c’est le diagnostic thermique complet qui pourra faire ressortir des données précises. Il est réalisé par un professionnel accrédité qui a pour mission de réunir les informations sur le logement, de détecter les fuites de chaleur – généralement via la caméra thermique – puis de relever les zones énergivores.
Le diagnostic thermique doit d’ailleurs être complété par le DPE ou diagnostic de performance énergétique, dont le rapport permettra au propriétaire du logement d’engager les travaux nécessaires. Ce, dans le but de chauffer son logement de manière efficace et par ordre de priorité.
Les travaux à privilégier en urgence pour réduire les pertes de chaleur
Ces travaux sont le ravalement de façade, l’isolation thermique ainsi que l’étanchéité de toiture. Soulignons que le ravalement est recommandé pour compléter une isolation thermique de l’intérieur : il consiste à traiter les fissures, les craquelures et la dégradation des joints entre autres, de même que les autres pathologies telles que l’efflorescence et les salissures dues à la moisissure, à la pollution et à l’attaque des parasites. Quelques réalisations de ravalement de façade à clichy.
