Investir dans une maison de retraite ou bien immobilier type résidence de services s’avère être très attayant avec la promess d’un rendement annuel de 4 à 5% et malgré un marché saturé, d'après euodia.fr la demande est toujours supérieur à l’offre . Certes le vieillissement croissant de la population française influe beaucoup sur la rentabilité du marché et sa viabilité mais avant de vous lancer dans un investissement conséquent peser bien le pour et le contre. Il existe certains pièges que vous devrez étiver. C’est ce que nous allons décortiquer prochainement.
La qualité de l’emplacement
Dans le cadre d’un investissement locatif, l’emplacement est très important. Le nombre de personnes âgées par département n’est pas standard donc les besoins en ehpad également. Sachant que votre rentabilité repose sur ce chiffre, l’emplacement doit être choisi en fonction de l’effectif. Pour parfaire votre analyse vous pouvez consulter le schéma gérontologique départemental sur le site internet du conseil général. En outre, la résidence doit se trouver dans un cadre chaleureux et sécurisant pour faciliter l’accès des familles et surtout être à proximité de centres médicaux et hospitaliers.
Mandataire de référence et statut de la résidence
Ce sont des promoteurs qui construisent ces résidences médicalisées. Vérifiez que le votre figure dans l’annuaire de la Fédération des promoteurs immobiliers ainsi que sa solidité financière. Portez aussi attention à ses dernières réalisations. Pour bénéficier d’une remise d’impôts, le bien doit être louer pendant 9 ans suivant l’article 199 sexvicies du Code général des impôts et dans le mois suivant l’achèvement de la résidence. Suivant cela, le propriétaire est engagé pendant une longue période d’où l’importance d’avoir un bon gestionnaire ou exploitant de référence comme Orpea, Korian-Medica ou LeNobleAge, des sociétés cotées sur Euronext Paris. Le statut de la résidence est également importante. Maison de retraite, résidences avec services, USLD, ehpa ou ehpad ; les appelations sont nombreuses et portes à confusion. Pour leur ouverture chaque établissement doit signer une convention tripartite pour 5 ans avec l’ARS et le conseil général. Ainsi l’ehpad peut recevoir des crédits de fonctionnement sous condition de respecter un cahier de charges visant à garantir les meilleurs conditions de vie, d’accompagnement et de soins. La signature de cette convention est un critère de qualité pour la résidence donc assurer vous qu’elle a été faite.
Prix de la chambre et bail commercial
Même si le rendement annuel est attractif il est important de savoir que ce genre de bien s’acquiert entre 115.000 et 275.000 euros hors taxes. Caluclez toujours le prix du mètre carré et prenant compte des aménagements et agencements faits ainsi que la qualité d’entretien des lieux. Même s’il y a un avantage fiscal à la clé, il n’est pas dans votre intérêt de surpayer la chambre. Le bail commercial vous liera pendant une décenie avec l’exploitant de la résidence donc prenez bien soin de le lire. Il conditionne la rentabilité sur une durée minimum de neuf ans et au plus douze ans. Vérifiez que votre exploitant pourra supporter les coûts d’entretien, les grosses réparations et les travaux de mise en conformité imposés par une évolution des normes.